Comment dit-on “sac à patates” en japonais ?
Sur le “Cotton Friend” n°28 (livre 105 pour les JCA), j’ai craqué sur ce modèle là :

Modèle plutôt sobre, comme je les aime, avec juste 2 pinces originales sur le devant, un petit nœud dans le dos…

J’ai donc osé sacrifier la fin de mon coupon de popeline ‘Fleurs Séchées’ et je lui imaginais déjà des tas de petites sœurs, longues, courtes, plus ou moins chics …

Mais, adieu tout mes espoirs ! le résultat final a hélas plus l’aspect d’un sac à patates que de la robe tant rêvée :

(Bon, là, sur la photo, je suis en train de gronder Gaspar qui joue à Tarzan avec l’halogène …)

Je ne sais pas ce qui lui manque, peut être qu’elle aurait dû être un peu plus trapèze (mais, une fois que c’est coupé, pas possible à rajouter, snif !!!)
Tant pis, juste par respect pour ma belle popeline, je le porterai quand même, mon sac à patates… de nuit, quand personne ne pourra me voir avec 😉

Je retourne à mon dernier Ottona, au moins, je suis à peu près sure de ne pas être déçue !

Edit du 04/10/2008 : Teace m’a donné la traduction : “imo no fukuro”. Est-ce que c’est ce qu’ils ont écrit sur le livre, au dessus de la robe ?

Pour un blog que je voulais essentiellement de couture, pour l’instant, vous n’aviez eu droit qu’à un tout petit bout de tissu à vous mettre sous la dent …
A l’origine, le tricot, c’est vraiment pas ma tasse de thé, j’ai vraiment testé récemment par défi pour ‘Autumn Fever‘.
Côté couture, je m’y suis mise cette année et depuis cette été, je commence enfin à faire des choses que je qualifierais de ‘mettable’. ‘Mettable’, ça veut dire non seulement par moi (ça, ça n’a rien d’exceptionnel, c’est comme quand je dis “mes enfants sont les plus beaux”… enfin sauf que, c’est avéré, mes enfants sont vraiment les plus beaux), mais aussi et surtout par Anaël, ma sœur, qui ne prend pas la fringue à la légère et ose même aller bosser avec mes robes japonaises.

Venons-en au fait : ma B du livre 64 (pour les JCA).
Trop simple, trop rapide à faire je n’ai presque pas pleuré quand j’ai dû découdre et recoudre le col et les épaules 3 fois.

B issue du livre ‘otona no couture stylish dress book’, en popeline ‘Fleurs Séchées’, Entrée des Fournisseurs.

Bref, l’histoire a mal commencée entre nous deux, j’ai dû sympathiser avec cet outil que je méprisais jusqu’à présent (‘découd-vite’, de son doux nom, je ne sais pas pourquoi ça s’appelle comme ça, avec le temps que ça m’a pris!). Mais, c’est un Happy End comme je les aime, et même si on devait ne la dévoiler qu’aujourd’hui, j’avoue que je n’ai pas attendu pour la porter.