Le tricot, c’est la jungle!
On croit commencer à apprivoiser la bête, mais il faut se méfier: elle peut attaquer n’importe où, n’importe quand, comme ça, sans prévenir!!
vous reconnaissez -quoi? qui a dit une serpillière??!!- le modèle Abalone
L’incident a eu lieu alors que je me promenais tranquillement, avec un Abalone sur mes aiguilles quand…paf! au détour d’un rabattage de mailles, elle s’en est prise à moi… je ne vous raconte pas le carnage!!
laine, qualité “Lark” et coloris Twig: Quince&Co
(extra!!! j’en rachèterai, de celle là!)
Bon, là, je l’admets, de dos, on ne se doute de rien…
quand on se met de profil, on commence à y voir plus clair…
Mais c’est de face que le problème saute aux yeux comme Chewbacca au milieu d’un colloque sur la calvitie:
ggggnnnnnnhhhh… mais tu vas rentrer, oui??!!
Une vraie boucherie -grouik-, j’ose à peine regarder ces images d’une cruauté insoutenable! -quoi l’échantillon? qui ose parler d’échantillon alors que je suis encore sous le choc?!-
Deux solutions s’offrent à moi:
1 -pleurer toutes les larmes de mon corps car cette laine est vraiment merveilleuse à tricoter -mais, non, malheureuse: tu mouilles ton gilet, et c’est le rétrécissement assuré!!-
2 – trouver une ado, voire pré-ado, grande et menue -et avec encore moins de poitrine que moi…euh… plutôt pré-ado, donc- pour céder mon tricot sauvage…
Et dans tous les cas, je me copierai 100 fois: Je ferai toujours un échantillon avant de commencer un nouvel ouvrage. Je ferai toujours un échantillon avant de commencer un nouvel ouvrage. Je ferai toujours un échantillon avant de commencer un nouvel ouvrage…