Frustré, adjectif et nom : se dit de quelqu’un qui est insatisfait, empêché d’atteindre son but.
Exemple: “Tiens, cette jolie Melting Pot de Marie, je me la serais bien faite dans ce beau jersey FDS, mais il me manque quelques malheureux centimètres… -larmes/pleurs/gémissements-“

Comme le dit le vieil adage toulousain -que je viens juste d’inventer- : “si dans ton armoire à tissu, tu n’as pas de quoi te coudre un haut, tu trouveras bien de quoi réaliser un bas” -et oui, quand on ne peut pas appuyer sur la pédale d’embrayage de sa chère vieille voiture, on est condamné à puiser dans son stock de matière première… et ce n’est pas plus mal-

jupe maison, version tirée par les cheveux de la tunique “Aime comme Melting Pot“

J’étais partie dans l’idée de me faire la même jupe que ma soeur quand je me suis rendue compte qu’il y avait  moyen de se la melting-potter un petit peu…

popeline noire France Duval : T&N*
popeline étoiles noires: idéatiss
passepoil liberty “Léo Scarlett moutarde” fait maison

Côté “how to” : une simple base rectangle froncée, l’astuce étant de réaliser les plis religieuses avant de découper la partie triangulaire du devant…

alors là, c’est mon passage préféré : plis religieuses + passepoil liberty + nuée d’étoile
tout ce que je préfère en couture concentré sur quelques centimètres carrés!

le tout étant attaché à la ceinture de ma jupe auto-service (mais un élastique à ta taille aurait tout aussi bien pu faire l’affaire…-d’ailleurs, il faut que je parte à la chasse à la fillette car j’ai envie d’une version minie pour me lâcher sur les couleurs!-).

Et si, d’habitude, je suis du genre très critique envers tout ce que je fais, là, je ne trouve rien à redire…

l’homme m’a judicieusement fait remarquer: “assorti à ton atèle”

… je la trouve parfaite! -les chevilles qui enflent, c’est d’actualité, oui-
Par contre, je n’ai pas trouvé le mot “défrustrer” dans le dictionnaire…

Attention, mesdames et messieurs,  dans un instant, le pestacle va commencer!

Il suffit que je regarde Gaspar en action pendant 2 minutes pour que le thème de son anniversaire s’impose de lui-même!

pour les invitations, chez dafont, il y a tout ce qu’il faut!

Le cirque!!

Une formule facile à mettre en place: bonbons à gogo, ballons colorés, tours de magie, chamboule-tout improvisé -surtout, penser à planquer tout ce qui est fragile dans le salon! et ne pas laisser traîner les tricots en cours!!-… et accessoirisation des petits invités…

noeuds papillon : chute de tissu et élastique à smocks -trèèèèès lâche et fragile car je suis un peu parano en ce qui concerne les gamins-
déco à pois : le pingouin de l’espace

ainsi que, bien sûr, du roi de la fête:

tadaaaaamm : voici le dompteur d’éléphant!

Bon… d’ici quelques minutes, je vais avoir droit à l’invasion d’une horde de petits clowns sauvages…
J’ai ppppppeur !!!!!!

On peut coudre un patron mille fois, on peut coudre mille patrons une fois, mais on peut aussi coudre mille fois mille patrons! -Emile ??-

Loin de moi l’idée de vous coller une migraine de bon matin avec de la philosophie à la Vandamme -ou Van Damme, je ne sais jamais qui est l’acteur et qui est le cake-, je voulais tout simplement vous montrer ma dernière petite compilation couturesque.

pour les patrons utilisés, ils sont tous de chez Marie

A ce puzzle textile, j’ai pioché, dans l’ordre: le haut de la “Must Have”, les manches de la “Mademoiselle”, le bas de la “Mulpep” version robe…

pour le matériel, j’ai fait les fonds de placard chez moi

… pour produire une robe qui se serait avérée parfaite, si je n’avais pas dû affronter:
– un passepoil argenté trop rigide et enclin à un gondolage intempestif

– des boutonnières impossibles à négocier avec ma màc, même avec beaucoup d’insistance de ma part et encouragements verbaux de toutes sortes -plus ou moins cordiaux-

c’était bien la peine de faire une vraie jolie bande de boutonnage pour finir par un truc assemblé à la machine, qu’on ne pourra jamais ouvrir!

– un tissu trop informe avec une tendance à s’effilocher au moindre battement de cil -surtout, ne pas cligner des yeux!!-

bon, elle m’a fait beaucoup souffrir, mais je l’aime quand même…

Et, malgré tous ces déboires, je reste quand même avec un goût de “reviens-y” :

…surtout de dos!

en liberty et passepoil en coton, je suis sure que ce modèle se montrera plus compréhensif… même si je dois m’y reprendre mille et une fois!

Elle aurait pu appeler tous ses patrons “M comme Monomaniaque”, je me serais très bien reconnue dedans.
Je continue donc aujourd’hui ma petite série des “Aime comme …” -j’en profite, car la fin de mon “petit congé” se profile rapidement-, avec ce 3ème opus: “M comme must-have”.

patron : Aime comme Must Have

Encore un projet pas du tout prise de tête – c’est étrange, mais le repos, sous toutes ses formes, on y prend vite goût!-, malgré les divers empiècements que j’ai voulu rajouter au corsage, genre la fille qui n’a pas peur des courants d’airs…

dentelle et fin lainage -bon… 100% synthétique, on ne peut pas tout avoir- : mondial tissu

contrairement à toutes mes craintes, la dentelle n’était pas trop galère à coudre -euphémisme, du grec : « Euphemismos », du grec « phêmi » (« je parle ») et « eu » (« bien, heureusement »), est une figure de style qui consiste à atténuer ou adoucir une idée déplaisante-

pas mal de finitions à la main côté dentelle, mais rien d’indigeste

et l’ensemble a été expulsé de ma màc à la vitesse d’un éternuement -rapport aux courants d’airs sus-cités –

C’est vrai que ce petit top aurait supporté à l’aise un tissu plus léger et fluide – un jersey France Duval!!!!!, dit la fille pas accro du tout-, mais, sur le dos, il s’en sort quand même pas mal comme ça…

et le fait qu’à chaque fois, la réalisation colle pile poil à mes proportions, franchement, il n’y a rien de tel pour l’égo!

Alors? Alors? Ce sera quoi le prochain?