les yeux plus gros que le ventre

C’est désormais une certitude, trop d’inspiration tue l’inspiration.

Partie bien motivée par les couleurs sirops du défi’13 de ce mois-ci, je suis arrivée avec non pas un ‘en-cours’…


larve de pull

… non pas deux ‘en-cours’…


larve de jupe

mais avec trois ‘en-cours’ !


larve de blouse … d’avril -oui, j’ai honte!-

voilà comment on se laisse déborder par sa gourmandise!

Je vous laisse deviner quel parfum de sirop avait ma préférence…
Quant à moi, j’ai trois fois du pain sur la planche!

celle qui avait des problèmes capillaires

Oui, j’ai un peu oublié de poster cette semaine.
Oui, j’ai un peu pris du retard sur ma blouse d’avril – en rade de 2.8 cm de biais, arggggg !!!-
Oui, j’ai aussi un peu pris du retard sur ma prochaine jupe -on dirait que j’y prends goût, aux jupes- et ce, pour la même raison que la blouse d’avril -la prochaine fois que j’achète du biais, ce sera en bobine de 100m !!-
Mais non, je ne serai pas en retard pour la prochaine  session bik-nok “mère fille” et “printemps coloré”!!


petite série de barrettes émaillées

Cette envie de barrettes a vu le jour suite à un problème que j’ai tout récemment rencontré: après 18 ans de cheveux “coupe garçonne”, je suis passée à un carré “flou” – ouais… “flou”… c’est mieux de dire “flou” que “décoiffé”… remarquez, on n’a pas le choix: il y a beaucoup de vent, dans le sud-

le trio corail

En 18 ans, j’avais oublié que, des cheveux, ça doit se peigner, ça tombe dans les yeux, ça s’emmêle… Bref, il fallait bien toute une armée de pinces pour discipliner tout ça!


le trio lagon

Des petites barrettes colorés, que des filles pourront emprunter à leur mère, des mères pourront piquer à leur fille…


le trio chic

… c’est un concept qui colle parfaitement aux thèmes proposés par les deux soeurs solidaires.
Alors, mères ou filles échevelées, je vous donne rendez-vous chez bik-nok le dimanche 13 mai!!

celle qui ne perdait pas un rayon*

*de soleil, bien sûr

Je cherchais le printemps
Je cherchais le patron parfait pour transformer un coupon de liberty en jupette…

Je pense avoir tout trouvé d’un seul coup:

patron Philadelphie: c’est dimanche
liberty et boutons: fifi jolipois

Bon, pour le beau temps, je ne vais pas crier victoire trop vite : il est annoncé très furtif et je n’ai toujours pas rangé mon parapluie par mesure de précaution -vous allez voir que je vais finir par me coudre une jupe en liberty enduit!-.
Par contre, pour le patron de jupette idéal, ça ne fait aucun doute!

seule modification: j’ai mis la fermeture dans le dos, plutôt que sur le côté

La couture d’un patron “c’est dimanche” se solde toujours pas les mêmes verdicts :
1- tout est déjà pensé, il n’y a rien à rajouter… ça en serait limite énervant, quand on est du genre à aimer avoir le dernier mot -quoi? moi? comme ça??!-, mais ça a l’avantage qu’on ne se pose pas de question quand on coupe dans son précieux liberty pour “tester” le patron!

plis, pattes, passepoil : tout est d’origine, rien n’est de moi!!

2- tout est parfaitement bien expliqué/illustré, et on ne trouve aucun mot dérangeant ou trop technique, du style “droite” ou “gauche” – non, non, je ne suis pas sponsorisée pour de la pub, juste super contente du modèle!!!-


si elle est un peu trop ‘taille basse’, c’est entièrement de ma faute!

Enfin… quand j’ai taillé cette jupe le mois dernier, j’ai voulu anticiper ma semaine ‘junk food’ à New York, mais je crois avoir eu la main aussi lourde qu’un cookie de chez “Levain Bakery“… voilà, ça me fait une bonne excuse pour m’en faire une nouvelle, une taille en dessous!

les goûts et les humeurs

Je peux être d’humeur joviale et colorée…


d’humeur câline et romantique…


d’humeur constante et sobre…


ou ne pas vouloir faire dans la dentelle…


ma nouvelle ceinture saura m’accompagner dans toutes mes envies!


Souvent, femme varie: le liberty de mon nouvel accessoire aussi…


liberty fidzerald orange: T&N* fabrics
lannières de cuir et cuir : le gentil monsieur place du capitole
(avant de coudre les embouts de cuir, j’ai bien sûr fixé à la colle: là aussi, ça aide!)

Et vous, quelle est votre liberty’humeur du jour?

un jour, je suis allée là-bas…

Quand on est une véritable marmotte, comment fait-on pour survivre dans la ville qui ne dort jamais?
Et quand on souffre de vertige, comment se pencher au dessus du 69eme étage d’un batiment, prendre un verre sur les toits d’un 20eme étage, manger au 48ème?

première sortie de métro: le spectacle parfait! (Time Square)

Je pense que New York est magique car après 5 jours de promenade, je me sens dans la peau de Spiderman!

Cette ville n’oublie pas non plus les tricoteuses/couseuses, et voici un petit tour d’horizon multicolore au travers des yeux de la blogueuse:

toujours à Time Square: une aiguille de cette taille, c’est peut-être ce qu’il faut pour coudre du cuir?

Purl Soho : à 2 minutes à pied de mon hôtel, heureux hasard! les conseillers y sont adorables (de toutes façons, tout le monde est adorable, là bas), mais, avec une française croisée sur place, nous avons été d’accord: l’agencement des laines ne vaut pas celui de chez Lil Weasel… ce qui ne m’a pas empêchée de trouver quand même mon bonheur, héhé…

Les guides du MoMa façon pantone: je les adore dans toutes les langues!

hum? quelles couleurs??? sachant qu’elles n’y figurent pas toutes sur la photo, je vous laisse deviner le temps que j’ai passé devant ces tubes


Au Greenmarket, dans le mouton, tout est bon : derrière le stand, on vend la laine, et devant, les côtelettes!

Quant aux yeux de la touriste, ils ont trouvé un parfait résumé de son séjour gravé sur un banc de Central Park:

Par contre, je ne suis pas capable de vous dire quelle sera la réaction de la marmotte quand le réveil-matin va se rappeler à son bon souvenir pour retourner bosser! Il serait peut-être temps d’atterrir, Spiderman…

une douce semaine

L’avantage des week-ends prolongés, c’est qu’ils permettent de rattraper certains gros retards…

Et si je vous disais que ce semainier est un cadeau de … Noël ?

la semaine autour du cou
breloques émaillées : la Droguerie
chaînes : fifi jolipois

oui, il était temps que je l’offre à sa destinataire !!
Il existait les bavoirs de bébés estampillés aux jours de la semaine : sur le même principe, et toujours autour du cou, voici un accessoire qui, j’espère, permettra à une ‘petite’ Marie de commencer les journées du bon pied!

La douceur en couleur était au thème de défi’13 de ce mois-ci : je vous montre donc comment la blogueuse arrive à tirer partie d’un décalage de son planning… ahhh… une fois de plus, je ne me félicite pas!

secret de fabrication

Entre nous, l’histoire avait très mal commencé…

porte-monnaie en cuir, version ‘dommage collatéral’ (modèle perso)

Mais aucune crainte, derrière ce spectacle de désolation à déscotcher un sourire à la Joconde, se cache une petite victoire personnelle: celle de l’homme -enfin, de la femme- sur la peau de bête!

Pour la petite histoire, coudre du cuir a toujours été pour moi synonyme de galère.
Je crois avoir évalué toutes les solutions qui s’offraient à moi pour fixer 2 pièces avant le passage sous le pied de biche:
– le ruban adhésif : je ne sais pas comment je me débrouille, mais ça glisse.
– la wonder clip, astuce de Marie: si le procédé en lui-même me semble astucieux, je ne vois pas comment ça peut marcher pour des pièces aussi petites que le clip lui même.
-enfin, je ne compte pas le nombre de malheureuses épingles qui reposent désormais au cimetière de la couture pour l’étermité…


porte-monnaie en cuir, version ‘on sent que ça va mieux’ (toujours modèle perso)

Jusqu’au jour où ça a fait ’tilt’ dans ma petite tête – plus précisément, ça a fait “tilt tilt tilt tilt tilt …” à cause de l’écho, car, franchement j’aurais pu y penser avant!- : l’astuce m’est apparue comme une évidence et la mise en pratique a confirmé le nouveau mode de “pré-fixation” que je vais désormais adopter! mini sac, pochettes, porte-clés… tout me parait subitement plus accessible!

Euh… peut-être voulez-vous savoir ce que j’ai utilisé?
Tout bêtement de la colle pour fixer les bords des pièces avant de les piquer à la machine : ça marche du tonnerre!!!


et oui, quand on prévoit de visiter un pays qui a plus de billets que de pièces (pourtant non, je ne vais pas visiter un jeu de Monopoly), il faut s’équiper d’un grand porte-monnaie!

C’est donc les doigts plein de colle, mais le sourire aux lèvres que je vous souhaite de belles vacances!

sens dessus-dessous

Saviez-vous qu’un mauvais sens de l’orientation pouvait être pénalisant même en couture?
C’est ce que je viens de découvrir avec ma dernière petite jupe…

jupe, patron “Pélagie” : citronille
coupon de mon stock

Question: “cette petite patte de boutonnage sur un côté unique, comment la négocie-t’on quand la nature a oublié de vous doter d’une faculté élémentaire : savoir distinguer la gauche et la droite ?” – si je vous dis que cette lacune m’a même posé problème le jour du passage de mon permis? non… on ne se moque pas, s’il vous plaît!-
Réponse: “très mal!!”
Pour commencer, une patte à gauche, quand on travaille sur l’envers, ça se met à droite… ahhhhhhh!!!!

doublure en tissu ‘garrigue’: la droguerie

et quand on se met en tête de rajouter une doublure endroit sur envers, on frôle la torture intellectuelle! -oui, il en faut peu pour bousculer mes pauvres petits neurones-

les transformations: biais contrasté, plis, passepoil à la taille, ajout de poches… bref, le package classique

J’ai dû sentir le piège, en voyant le patron, car je n’ai pas immédiatement découpé mon beau liberty Ellie Ruth, j’ai préféré commencer par un “brouillon”…

vue du côté gauche… à droite, donc, sur la photo…

qui, malgré quelques soucis de “taille” -vite corrigés par un déplacement de bouton pour supprimer le gouffre béant qui pointait au niveau du dos


mes conseils: attention, ça taille grand! et je pense qu’un entoilage de la partie haute ne serait pas superflu

… va s’avérer avoir une place plus qu’honorable dans ma garde-robe printannière.

Quant au choix du prochain patron, il reposera sur une condition nécessaire et suffisante: la symétrie!

quand Mendeleiev fait du tricot

Le vanadium.
23ème élément de la classification périodique.
Je ne me suis intéressée à lui que lorsque je l’ai découvert sous sa forme “cardigan”  sur Ravelry -comme quoi, Lisa Much a de meilleurs arguments pour promouvoir la chimie que Mendeleiev-

gilet modèle “vanadium”
un régal à tricoter: facile et amusant par son jeu mailles à la bande de boutonnage

Alors, si vous avez bien suivi, pour la couleur, je n’ai pas acheté du “vert”, mais du “persil”, chez Quince&Co…
Je me demande bien comment ils cultivent le persil, aux US -transgénique? radioactif?- : dans les faits, la meilleure définition de la teinte réelle qu’on ait pu me faire -merci Céline pour ton regard éclairé sur la question- serait plutôt “martien écrasé”…

laine ‘finch’, coloris ‘parsley’ : Quince and Co
tricoté en aig.4, quatre tailles au dessus de la mienne car mon échantillon était bien bien trop petit 
-oui, vous avez bien lu : é-chan-ti-llon ! mon premier!-

Évidemment, trouver une couleur de boutons qui s’accorde avec le ‘martien écrasé’ tient du défi olympique. Une vraie guerre des boutons a été déclarée, avec je ne sais combien d’achats à côté de la plaque.
C’est dans une vieille mercerie d’un village voisin que j’ai fini par trouver mon bonheur, au beau milieu de soutifs de mémés, collants et gaines couleur chair -hum… c’est ça qui nous attend? j’ai hâte!!- :

alors? ils sont pas nickels, mes boutons de mémé?
et on voit bien le relief du motif… 

Enfin, heureusement que j’aime le vert… euh… persil.. pardon… martien écrasé… car il faut quand même pouvoir assumer de porter ça:

 

ce que je retiendrai du modèle: je suis devenue fan des “top-dow”!!

Bon… voilà … maintenant, il ne me reste plus qu’à trouver un moyen de recaser mes boutons qui n’aimaient pas le martien écrasé…

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