remplumée pour l’hiver

Je me demande si je ne suis pas en train de libérer le palmipède qui sommeille en moi, car, après le canard de lundi, il est question aujourd’hui de plumage…


duo de sautoirs à la moutarde

Point de ramage…


sautoir émaillé -inspiration April Sh*wers, vous l’aurez reconnu-, matériel : Perles&Co

juste quelques images…


collier plume en cuir : tuto des plumes ici
j’ai juste rajouté un sequin pour “plomber”

de mon nouveau corsage… -après Halloween, j’ai envie de rime … comprendre: trop de sucre, ça ne me réussit pas!-


dans la vraie vie, je me rends compte que je ne porte jamais les deux en même temps…
et les plumes ont quand même ma préférence

Je suis convaincue que la nature est bien faite… par contre, pourquoi ne nous a-t’elle équipées que d’un seul cou?

rocéd ud srevne’l

C’est avec beaucoup de méfiance que je me suis attaquée à ce patron de peplum baptisé “mulpep”: le monde serait-il devenu un miroir géant? mes yeux me joueraient-ils un mauvais tour? ou serait-ce tout simplement une erreur d’impression?…
Équipée d’un paquet de doliprane, j’ai ouvert précautionneusement la pochette du patron, pour -ouf!- constater avec soulagement que les instructions d’assemblage étaient rédigées dans le bon sens!


Top “Mulpep” : Aime comme Marie
Jersey “Canard” : France Duval

Et c’est parti pour une version en jersey qui semble avoir fait l’unanimité -et pour cause: pas besoin de fermeture éclair, le doliprane ne servait vraiment donc à rien!-.


modification de la jupe: pas de “tulipe”, mais des fronces forme liquette, le tout boutonné dans le dos 

Des explications limpides, un jersey dont ma màc est définitivement tombée amoureuse, que demander de plus? -ah, oui, que ma surjeteuse ne me fasse pas un carnage sur le devant de l’ouvrage, me demandant une intervention d’urgence heureusement plutôt pas mal négociée… c’est là qu’intervient finalement le doliprane!-


aucun souci pour les boutonnières sur le jersey! yes!!

Comme pour le modèle “mademoiselle” -pour une madame!-, la vraie bonne surprise, c’est cette agréable impression finale que le patron semble être taillé sur moi -pourtant, je n’ai rien bidouillé sur les mesures- : épaules, emplacement des pinces devant, dos, tout colle!

Quant à cette couleur-que mon égoïste d’apn n’a pas voulu vous restituer!-, ahhh… en tant que fille du sud-ouest, j’aime le canard sous toutes ses formes: en sauce, roti, foie gras, magret ou jersey!


une fois de plus, je suis obligée de vous tourner le dos momentanément …

Je ne sais pas si elles en ont elles-même conscience, mais ça me semble une évidence : France et Marie forment un super duo! -promis, je n’ai d’action ni chez l’une, ni chez l’autre, mais le jour où c’est possible, j’achète!!!- A l’endroit ou à l’envers, il me tarde de les faire retravailler ensemble, toutes les deux…

 

où il est question de longueur

Parce qu’on a toujours le bras assez long pour y caser un petit bracelet supplémentaire, voici le dernier en date:


bracelet inspiration ‘m&decine d*uce”

Un support de boucle d’oreille , quelques centimètres de fil mouliné, beaucoup de colle, pour compléter une petit ensemble de fin d’été


l’utilisation de la boucle en bracelet est une excellente idée de Merry L. -de la Droguerie de Toulouse-, conseillère très crédible même lorsqu’elle porte son bonnet de la honte

Moi, je dis qu’un bracelet aussi fin mérite qu’on lui fasse des tas d’autres copains -en attendant de s’en faire offrir un vrai!!- : il reste encore tout plein de place !!

plat du jour

Si, chez une célèbre marque de mobilier suédois, on mange du renne tous les jours, dans mon petit bazar, je vous propose aujourd’hui au menu du cerf et de la biche, accompagnés de leur petite sauce aux airelles…


robe réalisée à partir du patron “Airelle” : Dear&Doe

Contrairement au modèle Sureau, sur ce patron là, je me suis retrouvée davantage en terrain connu: moins timide, j’ai pu apporter à cette blouse quelques “petites modifications” à ma façon…


quand on hésite à coudre une version robe ou blouse d’un modèle, on fait les deux à la fois!

Mon objectif était de m’offrir une robe trompe-l’oeil, qui joue les superpositions…


pas de col, encolure arrondie, ajout de passepoil aux manches

… et ce n’est qu’en cours de réalisation que je me suis rendue compte d’une chose: jouer des superpositions, ça revient quand même à coudre une robe ET une tunique, soit 2 fois plus de boulot, pour une seule pièce, quoi!


haut du dos en 2 morceaux : je trouve ça plus féminin

Quel est donc l’intérêt de faire une robe superposée plutôt que deux pièces séparées, me demanderiez-vous?


pas de pinces sur la blouse, pour qu’elle ne soit pas collée à la robe : elle peut vivre sa vie tranquille!

réponse: aucun! la prochaine fois, je me ferai la blouse d’un côté, la robe de l’autre!


hum, peut-être un peu sage… il faudra que je me penche sur l’accessoirisation…

Si au moins cela pouvait me servir de leçon et m’apprendre à suivre les recettes de mes prochains patrons à la lettre… mais je pense que, dans cette matière, je suis une élève irrécupérable!

celle qui n’est plus étanche

Vous l’aviez compris, dans mon petit bazar, c’est le moment des grands bilans, des remises en questions diverses et des prises de positions variées.
La dernière en date me surprend moi-même…
S’il y a quelques mois, j’osais à peine évoquer à mon entourage que je pratiquais le tricot, comme s’il s’agissait là d’un acte honteux – et bien oui… je n’en suis plus qu’à 5 rangs par jour… moins d’une pelote par semaine… je pense bientôt pouvoir arrêter-, je crois que je suis maintenant capable d’assumer pleinement cette activité et clamer bien haut: j’aime le tricot!

Pourtant, je me suis toujours cru hermétique à cette matière, mais j’ai trouvé la recette qui semble me convenir et qui se résume en 3 ingrédients simples:

1 – une laine agréable à tricoter et dont je ne suis pas allergique


modèle Hayward (Brooklyn Tweed FALL 2012), tricoté en Pimprenelle de chez Froufrou (2 évecheaux seulement!)

2 – le choix de modèles au montage astucieux -pourquoi ai-je mis tant de temps à me pencher sur Ravelry? comprendre que tout modèle raglan pouvait en fait être transformé pour se tricoter en une seule pièce a changé ma vie de faignasse!-


tricoté en une seule pièce de bas en haut (au lieu des 4 morceaux initialement prévus), grafting pour les dessous de manches
car une chose reste inchangée: je déteste coudre du tricot!

3- de la patience : il faut prendre le temps de bien bloquer l’ouvrage – 4 ans que les tricoteuses me le répètent! j’écoute enfin et j’oublie la fixation à la vapeur, rien ne vaut le bon bain à l’eau froide et un séchage lent!-


si j’étais sceptique en fin de tricot, le blocage a littéralement sauvé la chose!

évidemment, je ne suis pas à l’abris de vous pondre encore quelques serpillières -peut-être d’ailleurs que certains trouvent une similitude entre mon dernier pull bien ample et leur balayette espagnole-, mais, ce qui compte, c’est qu’elles seront faites dans l’envie de tricoter, et non dans le besoin de tester!


les photos ne rendent pas hommage aux 200 g de douceur et de fluidité que j’ai sur les épaules!

Ahhh…ça fait du bien de commencer la journée en soulageant sa conscience!

De la nature des choses

Changement de programme : non seulement, j’ai dû déjà ranger ma dernière jupe à peine celle-ci sortie à cause d’une météo récalcitrante –pourtant, promis, je n’ai pas chanté!-, mais ce matin, il est arrivé dans ma boite aux lettres de quoi m’écrier: “ah… vivement l’hiver!”


fil “Gilliatt”, coloris poivre et sel : de rerum natura

J’ai craqué le jour de l’ouverture de la boutique “de rerum natura“, et le fil reçu est bien à la hauteur de ses promesses : un mélange de rusticité et de douceur qui donne envie de se vautrer à même les écheveaux.


et en plus, le paquet sent la lavande!

Mais avant de m’attaquer à un énième gilet d’hiver -vous verrez les numéros 1 et 2 quand les copines tricoteuses seront prêtes, le numéro 3 quand celui-ci sera bloqué-, de nouveaux projets imprévus se sont greffés…
En fait, il va d’abord falloir que j’active mes aiguilles pour assumer une nouvelle prise de grade: celui d’une future tata qui a du pain sur la planche!!!


si Ana a des idées arrêtés sur les bijoux, c’est la même chose du côté de la layette!

Ne vous avais-je pas dit, hier, que l’hiver qui s’annonçait pouvait être doux?

faut pas rester ici ma p’tite dame!

Les matinées commencent à se rafraîchir, le ciel est moins bleu, les journées plus courtes… et moi, je ne suis toujours pas prête à affronter l’hiver! – en même temps, il a fallu faire preuve de beaucoup d’imagination pour avoir cru voir passer un été, cette année…bref…-

Alors, je vous annonce tout de suite que je vais continuer à m’accrocher au dernier rayon de soleil comme un singe à sa banane!


base de jupe Self Service, dans ce que je qualifierais être dans son “plus simple appareil”

Et je vous assure donc que ma dernière petite jupette est de saison, si, si ! -euh… avec des collants, quand même, car, comme le dit le dicton, ce n’est pas au vieux singe qui s’accroche à sa banane et à son rayon de soleil qu’on apprend à faire des grimaces-


liberty boxford vert/bleu roi (j’adore ces couleurs!) : t&n* fabrics
passepoil : la droguerie

le patron est toujours le même -téléchargeable en taille réelle ici, j’ai juste eu la flemme de faire des poches et poser du biais -opération très difficile quand on s’accroche à une banane, croyez moi!-

… mais ce liberty Boxford ne paraissait pas en avoir besoin!


j’avais bien précisé: le rayon de soleil, pas les rayons…

Enfin, si je vous dis que je ne suis pas prête à affronter une garde robe d’hiver, vous me croyez? de mi-saison, à la rigueur…
D’un autre côté, je crois qu’il existe quelques solutions pour égayer la grisaille qui se profile…


un petit soupçon de pimprenelle

 

Cerf&Biche

Faible j’étais, faible je suis, faible je resterai.

Comme, à mes oreilles, l’appel de nouveaux patrons résonne aussi fort que celui de nouveaux liberty, je n’ose même plus tenter d’opposer la moindre résistance…
Alors, lorsque de leur petite voix fluette, les patrons ‘Deer&Doe‘ se sont écriés “achète-moi! achète-moi! achète-moi!“, je me suis rapidement retrouvée à tailler une robe ‘mad men’ dans une popeline aux airs rétro, le tout aux antipodes des autres habitants de ma garde robe:


patron de Robe Sureau
-et tu me recopieras 10 fois : “j’apprendrai à centrer mes étiquettes”-

Pour une fois que je m’attaquais à de la couture en 3D -des pinces partout, une fermeture sur le côté…-, j’ai trouvé la réalisation étonnamment rapide -il faut dire que je découvre la couture à la lumière naturelle: forcément, ça aide!-


popeline brindille, couleur nuit: Citronille

..même si, provenant d’une série naturellement sous-équipée en air-bags frontaux, il a fallu prévoir quelques petits ajustements sur la taille -haut en 36, bas en 38… pour le casting de ‘mad men’, j’aurais été recalée avant même d’ouvrir la bouche!-…


seule ‘initiative’: l’ajout d’un passepoil pour souligner la fausse patte de boutonnage

Habituée aux blouses amples et robes parachutes, je ne saurais dire si j’aime vraiment le rétro ou pas…


je voulais vous montrer ma fermeture éclair…
mais il semblerait que la droite, ce soit de l’autre côté… perdu!

…par contre, accompagnée d’un gilet long et de low boots -snif déjà!-, la robe ne m’a pas quittée de la journée…

La greffe des vêtements ajustés serait-elle en train de prendre ?

où il est question d’état civil

Puisqu’est venu le moment des grandes questions existentielles dans mon petit bazar, en voici une nouvelle.
Pourquoi, plus j’avance en âge, plus on s’adresse à moi en tant que “mademoiselle” et non “madame” ?
En 10 ans, je suis passée du “je vous sers quoi, madame?” à “je vous sers quoi, mademoiselle?“…

Derrière ce paradoxe d’apparence anodine, se cache une grosse source d’angoisse pour moi! car, et je ne sais pas si c’est pareil pour vous, mon côté soupe au lait – et réaliste – pense systématiquement que le mademoiselle est là pour me faire plaisir, un peu forcé devant mon air fatigué, mes pattes d’oie, mes rides du lion et fossettes de cheval -celle là, je viens de l’inventer-

Du coup, la seule “Mademoiselle” que j’accepterai désormais d’endosser sans me froisser, ce sera celle-ci!


blouse “Mademoiselle” : Aime Comme Marie
seule modification : dos de la blouse rallongé version tunique -pompé sur un top Cos-

Cette Mademoiselle est un peu versatile – mi-jersey, mi-batiste, elle ne joue pas sur les couleurs mais sur les matières-


jersey -extra à coudre- et batiste taupe: France Duval Stella

 

Cette Mademoiselle ne dévoile que légèrement sa beauté intérieure


biais en liberty Kitty’s bleu: T&N*

et surtout cette Mademoiselle là ne heurte pas ma susceptibilité!

euh… et là, après un petit peu de réflexion, je repense à un truc : peut-être que si je pensais à porter mon alliance, on m’appellerait à nouveau “madame”? oups!

opération coup de balai

Un grand nettoyage de printemps en septembre, si, si, ça se fait!
Ce week-end, j’ai l’impression d’avoir vaincu l’Everest en m’attaquant au rangement de mon petit bazar – heureusement, Ikea est là et, ça y est, j’ai l’impression d’avoir un vrai atelier! il ne manque plus que la déco!-

Et bien sûr, j’ai surtout besoin de faire un peu de place et de donner une nouvelle vie à mes anciens ouvrages…

Comme d’habitude le vide bazar, c’est avec Karyn que ça se passe, et c’est ici, à partir de 14h, qu’on vous ouvre nos placards!

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