2012 est déjà entamé à moitié -je ne vais pas épiloguer sur le moitié vide et le moitié plein…- et pas l’ombre d’une seule robe dans ce petit bazar??!!!
Tel est le constat que je me suis fait quand j’ai entamé celle-ci… le mois dernier… car, oui, aujourd’hui, je vais vous parler de la robe la plus loooooongue de l’histoire du bazar…
coupon de liberty : stock perso
modèle et sueur: maison
Comme ça, c’est clair, elle ne paie pas de mine mais une fois de plus, c’est de dos que “l’intérêt” de l’ouvrage prend tout son sens…
A l’origine, j’ai eu un coup de coeur pour une robe dos-nu de chez M*aje… mais très grosse déception une fois l’objet tant convoité entre les mains: la qualité de l’étoffe m’a immédiatement fait reposer le cintre sur son portant… que voulez-vous, tous les tissus à fleurs ne se valent pas! -jeunes couturières, si vous m’entendez: ne touchez JAMAIS à du liberty!!! l’acoutumance est immédiate mais le sevrage impossible!-
et même pas un rayon de soleil pour immortaliser ça 🙁
J’allais donc devoir bidouiller une copie en liberty moi même, le but du jeu étant:
1 – d’arriver à faire coïncider la bande du dos avec celle du soutien gorge -faut pas réver, devant, ça ne tient pas tout seul!-
2- que ça ne baille pas dans le dos…
tout ça avec un tissu non extensible, bien sûr, sinon, ce n’est pas drôle… oui, parfois, je crois que je rêve…
Quitte à cumuler les difficultés, je me suis rajouté une échéance en répondant à l’appel de détresse de Mme Cilou “y’a quelqu’un qui veut jouer avec moi?”… Mais pourquoi? je me suis bien regardée? je n’ai pourtant rien d’un chevalier qui vole au secours de la gente damoiselle …
c’est là qu’on se rend compte du fossé qu’il y a entre une bidouilleuse et une couturière: la bidouilleuse trouve vite ses limites! c’est ici que se situaient les miennes, mon périmètre d’action n’étant pas aussi large que je ne le pensais -en tout cas, beaucoup moins que mes épaules-
Au début -il y a un mois, donc-, je m’étais dit que si je réussissais celle-là, je m’offrirai la même version plus colorée, en soignant les finitions avec du passepoil, des poches et tout et tout…
Autant dire que, depuis, de l’eau a coulé sous les ponts et là, je n’ai envie que d’une chose: coudre un modèle avec un patron!!!!!!!!